Huntsville, 14 février 2005
JP Morgan & Co., la deuxième plus importante banque aux États-Unis, reconnaît maintenant sa participation active au commerce des esclaves. La société a présenté ses excuses aux Américains africains et aux Américains, mais a oublié de faire des excuses aux Africains et à l’Afrique.
Pour compenser ses crimes contre l’humanité, la puissante banque JP Morgan a mis sur pied un programme « qui fournira 5 $ millions sur cinq ans pour frais de scolarité et bourses d’études aux étudiants afro-américains de Louisiane pour aller au collège dans leur état de résidence… » (Associated Press 01-21-2005).Si on prend le prix des esclaves en 1860 comme estimé de leur valeur marchande, et puis on y applique les intérêts composés appropriés, le résultat atteindra les 2 $ à 4 $ trillions. (The cost of Slavery, 15 février 2003 par Dalton Conley).
Que représente 5 $ millions sur 5 ans pour frais de scolarité et honoraires comparés à 2 $ à 4 $ trillions ? Ceci ajoute l’insulte aux blessures et est tout simplement inacceptable pour la communauté afro-américaine.
Raël, fondateur et dirigeant du mouvement Raëlien, qui inclut parmi ses membres un grand nombre d’Afro-Américains et d’Africains, exige que la compensation la plus élevée soit payée aux Afro-Américains pour leur travail gratuit qui a contribué immensément à la construction et au développement de l’Amérique et de ses institutions financières.
Le mouvement Raëlien dénonce fermement ce geste d’une banque aussi riche que JP Morgan. Leur prétendue réparation n’est pas une vraie compensation. Au lieu de cela, c’est une insulte et un déshonneur pour une institution qui a établi sa richesse durant des centaines d’années sur les dos des millions d’esclaves noirs.