Une seule journée par an ne suffit pas. Au même titre que l’a été la shoah, L’ESCLAVAGISME DOIT ETRE RECONNU PAR LES NATIONS UNIES ET LE TPI comme UN CRIME CONTRE L’HUMANITE, imprescriptible !
La réparation des torts faits au peuple Africain fait partie des revendications du Mouvement Raëlien depuis sa création. En 2001, Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien, affirmait: «Les crimes contre l’Humanité sont reconnus comme imprescriptibles. Dans ce cas, les crimes de ceux qui ont tué des centaines de milliers d’Africains et réduit à l’esclavage des millions d’autres, et qui est bien un crime contre l’Humanité, doit voir les Etats qui s’en sont rendus coupables jugés pour ces crimes et condamnés à payer des dommages conséquents aux descendants des victimes. Il est anormal que l’Allemagne continue de payer des dommages aux descendants des Juifs victimes du nazisme et que les Africains n’aient aucun droit. Les pays qui ont fait leur fortune sur cet acte ignoble qu’est l’esclavagisme ont une obligation morale et humaine de payer des dommages aux descendants des victimes».
Lors d’une allocution récente devant de nombreuses célébrités noires américaines à Las Vegas, Raël indiquait qu’une juste punition pour les pays ex-colonisateurs et esclavagistes, serait une migration volontaire des descendants d’esclaves en Kama (Afrique). Le Prophète Raël appelle toutes les fortunes et célébrités Kamites (Africaines) à investir massivement en Kama et à faire un transfert de technologie, de connaissances et des biens accumulés en Amérique et en Europe pour revitaliser le continent de Kama. « L’affaiblissement américain accru par cette migration – cette fois ci volontaire- vers Kama poussera beaucoup de blancs Américains et Européens à, eux aussi, aller travailler en Kama pour les avantages économiques lancés sur de nouvelles bases saines. »
Il ajoutait alors que ‘non seulement les Kamites doivent investir en Kama, mais les pays qui ont bénéficié de l’esclavagisme doivent aussi payer des dommages.’
Kayemb Uriël Nawej, écrivain et Guide Evêque Raëlien et auteur du livre « Poison Blanc: Un noir chrétien est un traître a la mémoire de ses ancêtres », soutient également la demande faite au Vatican de dédommager financièrement les Kamites et Kama car l’évêque Raëlien rappelle que l’Eglise Catholique Romaine est à l’origine de ce crime contre l’humanité* et appelle tous les descendants des victimes à apostasier (se débaptiser) de la religion catholique. Selon lui « Être aujourd’hui un noir ‘‘chrétien’’ relève d’une aberration totale. Je ne cesserai pas de le dire et de le redire jusqu’à mon dernier souffle. C’est tout simplement une honte vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis de l’Afrique entière et de ses ancêtres. Un noir chrétien est un traître à la mémoire de ses ancêtres persécutés, humiliés, tués, pris en esclavage et convertis par la force dans la foi chrétienne ! ».
« Tout descendant d’esclaves, où qu’il soit dans la diaspora noire, est d’abord un Kamite. Il devrait saisir aujourd’hui l’opportunité d’investir en Kama sa connaissance et sa fortune et, ce faisant, être parmi les premiers à bénéficier de cette migration volontaire dont les bénéfices économiques et personnels seront époustouflants en Kama qui sera le futur de l’humanité, conclut Gbedia Dodo, Guide Evêque Raëlienne d’origine ivoirienne vivant aux Etats Unis.
*Pour rappel, c’est au XVème siècle qu’une nouvelle forme d’esclavagisme va naître, cautionnée par des motivations religieuses. Le Pape Nicolas V donne alors au roi Alfonso du Portugal « la libre et ample faculté d’envahir, de chercher, capturer, déporter et soumettre tous les Sarrasins [ Sarrasins = noirs ], et autres ennemis du Christ n’importe où, de prendre possession de leurs royaumes, leurs principautés, leurs propres possessions, de tous leurs biens meubles et immeubles et de réduire leur personne à l’esclavage perpétuel ; et enfin de prendre la souveraineté de leurs royaumes, leurs principautés, leurs biens afin de bénéficier de l’usage et des produits de ceux-ci » (Bulle Romanus Pontifex page 23).