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Les Raëliens posent la première pierre de ‘‘l’Hôpital du Plaisir’’ à Bobo Dioulasso.

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Bobo Dioulasso, le 15 mai 2007 – Un an après le début de sa campagne ‘‘Adopter un clitoris’’, l’association ‘‘CLITORAID’’ s’apprête à poser la première pierre de l’hôpital où seront opérées les centaines de femmes qui désirent restaurer leur clitoris qu’une tradition barbare leur a enlevé, souvent dès la petite enfance.

Le lancement de cette opération fait suite d’abord, au merveilleux travail du Dr. Pierre FOLDES, ce médecin français qui a développé une technique opératoire spécifique pour rendre leur sensibilité aux femmes qui ont souffert de l’excision et ensuite, à l’idée de RAËL, chef spirituel du Mouvement Raëlien, de créer ‘‘CLITORAID’’, une organisation privée à but non lucratif, dont la vocation est d’aider autant de femmes que possible à trouver ou retrouver, grâce à sa reconstitution, le plaisir que peut… que doit leur apporter leur clitoris.Le programme ‘‘Adopter un clitoris’’ a été créé en vue de recueillir des fonds pour financer la construction d’une structure sanitaire spécialisée et nouvelle en son genre, ‘‘l’Hôpital du Plaisir’’, établissement réalisé pour opérer gratuitement, quelles que soient leur religion ou leur nationalité, toutes les femmes qui, victimes de l’excision, souhaitent pouvoir procéder à la restauration de leur clitoris. Le site de ‘‘l’Hôpital du plaisir’’ se situe à Matourkou à 5 km, en banlieue, au sud de Bobo Dioulasso, deuxième ville du Burkina Faso, sur l’axe routier Bobo – Banfora.

Le Burkina Faso est un des pays les plus pauvres de la planète et l’un des plus touchés par le phénomène de l’excision. Une opération de ce genre n’est financièrement pas envisageable pour la majorité des 135 millions de femmes au monde qui ont été touchées et handicapées par l’excision et ce, plus particulièrement au Burkina… Chaque minute qui passe, plusieurs fillettes sont mutilées !!

[ Ce chiffre concerne-t-il le monde ou le Burkina Faso ? … Mieux vaudrait le préciser ! ]

‘‘L’Hôpital du plaisir’’ est un cadeau inespéré pour ces femmes qui avaient perdu leur dignité et un signal clair aux exciseuses leur indiquant que leur intervention ne sert plus à rien. C’est pour cette raison que des femmes Burkinabées ont décidé de s’impliquer dans sa construction. Par centaines venant des écoles et banlieues avoisinantes, elles vont littéralement apporter leur pierre personnelle à l’édifice… un symbole qui les libère de leur servitude et de la tradition.

La pose de la première pierre s’effectuera le samedi 26 mai 2007 en présence de nombreuses personnalités ainsi que de la presse nationale et internationale.

L’O.N.G. ‘‘CLITORAID’’ est représentée au Burkina Faso par une association nommée : ‘‘Association Voie Féminine de l’Épanouissement’’ (A.V.F.É.). Sa directrice, Banemanie a déjà plus d’une centaine de candidates prêtes à être opérées dès que l’Hôpital sera opérationnel.

Plusieurs médecins ont posé leur candidature pour œuvrer bénévolement dans cet hôpital. Mme le Dr. Bowers de Seattle, l’une des premières à se porter volontaire, vient déjà de suivre une formation auprès du Dr Foldes.

La moitié de la somme nécessaire à la construction de l’édifice a déjà été rassemblée grâce à la générosité de milliers de donateurs du monde entier. Les bénévoles de ‘‘CLITORAID’’ sont confiants et persuadés qu’ils parviendront assez rapidement à rassembler le reste des sommes nécessaires pour terminer la construction.

RAËL, leader du Mouvement Raëlien, rappelle que sauver la femme c’est sauver l’humanité car la féminité est l’avenir de l’humanité. Il précise ainsi sa pensée : « Le monde de violence que nous connaissons maintenant est le fruit d’une succession de gouvernements presque exclusivement masculins, et c’est peut-être un signe du ciel que juste au moment où les hommes s’apprêtent à tout faire sauter, les femmes commencent à avoir droit à la parole. Il est certain que jamais une femme n’aurait donné l’ordre d’envoyer la bombe qui détruisit Hiroshima, que jamais une femme n’aurait envoyé les V1 sur Londres et que jamais une femme n’aurait ordonné la fabrication d’armes bactériologiques. Les femmes ont un plus grand respect de la vie, c’est peut-être justement parce que c’est elles qui la donnent la vie, peut-être aussi parce qu’elles ne sont pas élevées dans une atmosphère où l’on fait si frénétiquement l’apologie de la force… toujours est-il que le résultat est là. ».

Si vous souhaitez être le témoin de cet événement unique ou connaître les prochains événements organisés par ‘‘CLITORAID’’, contactez ‘‘Clémence’’ au 06 14 17 77 42

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