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Le PIK-FERUKA-BF dénonce la décision de sa dissolution et porte l’affaire auprès de la justice nationale.

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“La décision du conseil des Ministres du 29 Février 2012 prise au titre du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), de dissoudre le Parti pour l’Indépendance de Kama-Fédération des Royaumes Unis de Kama- Burkina Faso (PIK-FERUKA-BF) est scandaleuse, discriminatoire et anticonstitutionnelle” déclare Ditalamane HEBIE, président dudit parti.

“Les raisons évoquées par le conseil pour prononcer la dissolution du parti à savoir « pour non-respect des dispositions de l’article 13 alinéa 5 de la constitution du Burkina Faso qui proscrivent les partis et formations politiques confessionnels et en application des dispositions de l’article 4 de la loi n°032-2001/AN du 29 novembre 2001 portant Charte des partis politiques» sont totalement injustifiées car en aucun cas nous n’avons enfreint à ces dispositions, comme l’attestent nos statuts et règlement intérieur”, a poursuivi Mr. Hebie.

Pour mémoire, c’est sur la base du respect de toutes les dispositions de la Constitution et des lois portant sur les partis et formations politiques que le parti avait été officiellement reconnu en conseil de Ministres il y a plus d’un an (cf. récépissé n° 2010 -90/MATD/SG/DGLPAP/DAPCR, du 27 Août 2010). » Le conseil de ministres est parfaitement irresponsable, imprécis et ne cite nommément aucune confession religieuse qu’il prétend être en cause dans la création du PIK/FERUKA/BF; les membres du PIK-FERUKA-BF sont de confessions religieuses diverses: musulmane, chrétienne, ancestrale, raëlienne, et probablement autres. L’appartenance religieuse de nos membres ne nous concerne pas, seul l’avenir de notre pays et de ce continent nous importe et si les ministres avaient le même souci, ils n’auraient certainement pas pris cette décision inique ».

Les membres du PIK-FERUKA-BF qui dénoncent ici l’injustice de cette décision du conseil des Ministres du 29 Février 2012, ont décidé de porter l’affaire devant la Justice nationale. “Nous irons même jusque devant les tribunaux internationaux des Droits de l’Homme si besoin est, et informons immédiatement toutes les instances internationales de protection des Droits de l’Homme qui sont très précis à ce sujet” a conclu Mr. Hebie.

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