Les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) : La Fin De La Faim En Afrique

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Le samedi 8 avril, journée mondiale de lutte contre les OGM, la ligue des consommateurs de Cotonou a donné une conférence valorisant les effets néfastes des OGM : quels sont donc les intérêts ainsi préservés ? Sûrement pas ceux des consommateurs! L’Afrique ne doit pas passer à côté de cette nouvelle révolution agricole comme elle le fit avec la révolution verte.

De grandes campagnes de désinformation discréditent les Organismes Génétiquement Modifiés ou OGM pendant que les autres continents exportent à prix fort vers les pays africains des denrées alimentaires que l’Afrique pourrait produire grâce à l’ingénierie génétique.Des intérêts obscurs se cachent derrière l’incitation au rejet des O.G.M. La vérité doit éclater en s’appuyant sur des faits concrets, prouvables et vérifiables scientifiquement. Après la révolution verte mécanisée des années 60, dont tous les continents sauf l’Afrique ont bénéficié, nous sommes maintenant à l’époque du passage de l’agriculture mécanisée à celle des OGM : le but, dans les années 60, était d’accroître le rendement du riz, du maïs et du blé par la pratique de croisements (qui étaient déjà des transferts « favorisés » de gènes d’une plante à une autre), la mécanisation et l’utilisation des engrais, pesticides et insecticides. Ceci se traduisit par une augmentation de 18 a 35 % de la production mondiale de nourriture, sauf en Afrique dont la plupart des pays se battaient à l’époque pour obtenir leur indépendance.

Les occidentaux envoient maintenant vers l’Afrique leurs vieux stocks d’engrais, pesticides et insecticides, ainsi que des machines agricoles dont ils n’expliquent même pas la maintenance ou les modalités de réparation ! Pendant ce temps, eux sont en plein dans une nouvelle révolution agricole. Cependant, en Afrique, l’agriculture continue d’être basée sur les besoins coloniaux (cacao, café, coton …) ! Les Africains sont toujours au service des anciens colons, et jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas eu d’indépendance agricole, et les Africains continuent de mourir de faim.

Le début des années 2000 vit la fin de la révolution verte : trop d’engrais, trop d’insecticides rendant les insectes plus résistants, les terres moins fertiles, les plantes plus sensibles aux maladies, alors qu’au même moment se produisait une augmentation de la population mondiale. Il fallait absolument faire face aux nouveaux besoins alimentaires.
C’est à ce moment que la technique rapide de transfert de gènes, dite « forcée », fut mise en place.
Avec l’ancienne méthode de la greffe, il fallait attendre plusieurs générations pour réussir à transférer sur une plante de composition différente, les caractéristiques choisies; cependant, des caractères indésirables, impossibles à exclure, étaient également transférés.
Avec la technologie des OGM, on prélève directement, dans le parent souche, le seul caractère bénéfique choisi, pour le transférer dans la plante réceptrice, éliminant ainsi les caractéristiques indésirables; d’où un gain en qualité, en temps et en efficacité.

Ces conséquences bénéfiques sont parfaitement illustrées par « le riz doré » : Le riz ordinaire des populations les plus pauvres de cette planète, ne contient pas de bétacarotène, pourvoyeur en vitamine A. Le manque de cette vitamine touche 200 millions d’enfants et de femmes dans les pays les plus pauvres, 500,000 enfants sont atteints de cécité, alors que 2 millions d’entre eux, âgés de moins de 5 ans, meurent chaque année.
Le Suisse, Ingo Potrykus, et l’allemand, Peter Beyer, ont créé un riz OGM, « le riz doré », auquel ils ont apporté la précieuse vitamine A qui évite les carences. Les enfants qui se nourrissent maintenant de ce riz ne risquent plus de mourir ou d’être frappés de cécité.

Les Etats-Unis furent les 1ers à choisir les OGM. L’Afrique doit faire ce choix très rapidement car les pesticides et les insecticides sont sources de maladies. Si elle n’adopte pas rapidement les OGM, elle ne pourra plus en tirer les bénéfices, et elle devra encore importer des denrées des autres continents, ce qui augmentera d’autant sa dépendance.

Il faut que les pays africains votent des lois pro OGM, et les chercheurs Africains tels que le docteur Hortense DODO, femme chercheur ivoirienne exerçant à l’université d’Alabama, aux Etats-Unis, veilleront à ce que les semences adéquates parviennent, au meilleur coût, aux pays concernés.
Le docteur Hortense DODO a créé une variété d’arachides transgéniques qui, en supprimant les allergies, sauve la vie de milliers de personnes.
L’Afrique doit s’extraire de l’agriculture coloniale et commencer à produire pour sa propre consommation du riz, du manioc, et d’autres produits enrichis en protéines.

Au Burkina, une grande campagne d’information sur les OGM a eu lieu et la législation est passée. Lors de la conférence de Ouagadougou sur les biotechnologies, en juin 2004, les chefs d’état maliens, nigériens, burkinabés et ghanéens se déclarèrent favorables aux OGM, à condition qu’ils ne représentent « aucun danger pour les populations et l’environnement » (des recherches scientifiques ont prouvé leur innocuité en l’état actuel des connaissances).

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les OGM pourraient être une solution à la faim dans le monde, car l’agriculture devra nourrir, en 2030, 2 milliards de personnes supplémentaires. Cependant, en Afrique, la production céréalière est 2 fois moindre qu’en Amérique du Sud et ne représente que le tiers de la production asiatique.

70% de la population active de l’Afrique subsaharienne vit de l’agriculture, alors que la sous-alimentation n’est passée que de 36 à 33% ces 20 dernières années ! En 2015, la malnutrition touchera 205 millions d’individus du continent, prévoit la FAO.
Les OGM sont de nature à réduire la fracture agricole mondiale, et sur notre continent, seule l’Afrique du Sud consacre 400,000 hectares aux OGM, 1% de la surface agricole mondiale plantée en transgénique : ceci la place au 7ème rang mondial, ex aequo avec l’Inde.

L’intérêt économique est indéniable : les graines OGM permettent une augmentation des rendements de l’ordre de 20% et suppriment l’utilisation des pesticides, insecticides et autres engrais chimiques néfastes pour la santé des consommateurs. Au total, le coût de revient s’avère bien inférieur à celui résultant de l’utilisation des graines conventionnelles.

La plupart des pays du monde, même les plus réfractaires, ont maintenant voté des lois pro OGM, et ce qui freine l’Afrique relève uniquement d’un vide législatif en ce qui concerne le transfert des technologies génétiques. Comblons ce vide et le Docteur Hortense DODO viendra soutenir concrètement le lancement des OGM en Afrique.

Si demain, l’Afrique adopte les OGM, elle bénéficiera d’un bond économique remarquable et exportera massivement des produits transformés sur place, vers les ex pays colonisateurs, provoquant ainsi un renversement de situation spectaculaire.

Le Bénin a la richesse à portée de main, s’il choisit de se libérer définitivement de la tutelle néo-colonialiste occidentale, et décide d’appliquer concrètement le changement à la politique agricole par l’adoption des OGM. C’est une option agricole et économique à saisir avant qu’il ne soit trop tard.

Pour toute demande de rendez-vous, de conférence, de participation à un débat :
Mouvement Raëlien Bénin, service Presse, 07 BP 294 COTONOU – BENIN.
Tél. : 93 00 90 94 / 85 78 22 19

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